Les explorateurs temporels – Hoel Cumunel

L’exploration temporelle ? Thématique fascinante, n’est-ce pas. La possibilité de voyager dans le passé, vivre, voir de ses propres yeux des évènements majeurs de l’Histoire… C’est tout le sujet du premier roman de Hoel Cumunel : Les explorateurs temporels.

Je remercie donc les éditions Marathon pour l’envoi de ce service presse.

Les explorateurs temporels

Auteur : Hoel Cumunel

Paru aux Éditions Marathon en novembre 2022.

Pages : 498 pages

4ème de couverture

Assister à une grande bataille napoléonienne incognito ? Survoler le naufrage du Titanic ou suivre des combats de gladiateurs dans la Rome antique en sirotant un cocktail ? Grâce à la société Explorations temporelles, tout est possible pour qui est riche ou très chanceux.
Thelo n’échappe pas à l’engouement pour ce tourisme d’un nouveau genre. À tout juste 18 ans, il prend part à une excursion qui promet un spectacle grandiose. Destination : la cité gauloise d’Alésia, en 52 av. J.-C., quand les légionnaires de César encerclent Vercingétorix et son armée.
D’abord palpitante, l’expérience vire au cauchemar lorsque les explorateurs temporels se retrouvent bloqués dans le passé. Arriveront-ils à revenir ? Ne vont-ils pas modifier le passé et leur futur ?


Bretagne, quelque part dans le futur.  Une loterie internationale permet à quelques chanceux tirés au sort de participer à des explorations temporelles organisées par une société privée. Ces derniers exploitent une faille temporelle, permettant un retour vers le passé sous la forme de voyages luxueux et spectaculaires.

Être tiré au sort, c’est forcément le rêve d’une majorité, mais peu d’appelés sont élus. C’est le cas notamment de Thelo, jeune lycéen breton et de sa bande d’amis. Par un concours de circonstances (mais surtout un peu trop de curiosité) de la part des protagonistes, Thelo se voit offrir un voyage direction le siège d’Alésia, en 52 av. J.-C. ; la fameuse bataille entre la Gaule et l’Empire romain de Jules César qui sortit victorieuse de cet épique affrontement. Forcément, vous vous en doutez bien, tout ne se passe pas comme prévu… Mais pour en connaître exactement les raisons, il vous faudra lire le roman.

Comme je le mentionnais en introduction, Les explorateurs temporels est un premier roman. Comme tout premier roman, il comporte quelques petits défauts à mon sens : intrigue manquant d’aboutissement, ressorts narratifs discutables, éléments trop peu exploités (c’est le cas notamment de la théorie des lignes temporelles, que je trouve fascinante). Il m’a fallu aussi arriver dans le dernier tiers du roman pour savoir où l’auteur voulait en venir, quel était le but, la finalité de ce roman, ce qui est un peu longuet.

Toutefois, cela est resté une lecture plaisante et plutôt aisée, accompagnée d’une plume plutôt simple et efficace, même si j’ai le sentiment que parfois c’était trop forcé dans le vocabulaire « jeune » (ou alors, je deviens vieille et je n’ai plus les codes haha).

J’en profite également pour soulever à nouveau, comme je l’avais fait dans ma chronique d’un autre titre de la maison ; Le naufrage du Titan C, que les éditions Marathon dispose d’une ligne éditoriale visant un lectorat jeunesse, et promeut des primoauteurs, donc mes « exigences » sont également adaptées à ces faits.

Ce que j’ai fortement apprécié cependant, c’est à quel point le roman est bien documenté d’un point de vue historique. Bien que je ne sois pas spécialiste des époques et évènements relatés, l’intrigue m’a paru solide et cohérente, tant d’un point de vue intrinsèque que des recherches (la curiosité !) effectuées en parallèle.

En résumé : Un premier roman appréciable qui nous emmène au travers du temps et de l’Histoire, et peut-être même un peu vers l’infini et l’au-delà.


Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Êtes-vous tenté-e ?

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