Ce mois-ci pour ma lecture Kube, j’ai eu droit une petite fresque légère et très drôle de premier contact. J’avais en effet demandé de la « SF positive/joyeuse » et Camille K. m’a régalée pour répondre à mon envie du mois d’avril. C’est une chronique courte, à l’image de ce livre dont je n’ai pas grand chose à dire si ce n’est qu’il m’a fait du bien.

Mini disclaimer : Je ne suis affiliée d’aucune façon à Kube. Je paie pour le service et les livres reçus par ce biais pleinement de ma poche.

4ème de couverture

Gurb a disparu dans Barcelone, dissimulé sous les traits de Madonna. Précision : Gurb est un extraterrestre. Parti à sa recherche sous une apparence moins voyante, son coéquipier tient scrupuleusement le journal de ses observations. Une satire délirante et désopilante de notre monde moderne.

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Le pitch du roman est simple : Gurb, un extraterrestre, a disparu dans les méandres de Barcelone au cours d’une mission. Le narrateur, son coéquipier, part à sa recherche. Hors, c’est la première réelle virée au contact des humains que ce dernier effectue et elle réservera son lot de surprises et de situations cocasses.

Sans nouvelles de Gurb est un court roman burlesque et fantasque. Je n’ai pas grand-chose à en dire si ce n’est que j’ai beaucoup ri durant ma lecture, notamment face aux situations déjantées auxquelles le narrateur fait face. C’était très intéressant de découvrir la compréhension de nos us et coutumes, de nos constructions sociales, politiques, d’un regard « extérieur », souvent sans filtre et pas totalement faux.

C’était drôle, léger, satirique, désopilant. Je ne peux que le recommander si vous avez besoin d’une tranche de rire et de détente.

Je vous laisse avec deux extraits pour vous donner un aperçu, et je l’espère, l’envie de vous plonger dans cette lecture.

16h40 Prétextant avoir oublié quelque chose dans ma voiture, je sors, j’avise un kiosque et j’y prends des bulletins et des billets des divers systèmes de loterie qui y sont en vente.

16h45 Je manipule les chiffres en me servant de quelques formules élémentaires et j’obtiens la somme de cent vingt-deux millions de pesetas. Je retourne au restaurant, je règle l’addition et je laisse cent millions de pourboire.

9h30 Retour chez moi. Scorpions dans ma boîte aux lettres, cobra dans l’ascenseur, napalm sur le palier.

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Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Êtes-vous tenté ?