Resilient Thinking – Raphaël Granier de Cassagnac

Ce roman ne sera pas resté longtemps dans ma wishlist (ajouté en janvier), ni dans ma PAL (reçu en février). Promettant post-apocalytique et intelligences artificielles, je n’ai pas été déçue

Ce roman est le dernier de son auteur Raphaël Granier de Cassagnac et est paru le 21 janvier 2022 aux éditions Mnémos. Il clôt également son cycle « Eternity » bien qu’ils se lisent indépendamment.

Resilient Thinking

Auteur : Raphaël Granier de Cassagnac

Paru aux Éditions Mnémos en janvier 2022

Pages : 320

4ème de couverture

À Zanzibar, les derniers humains tentent de reconstruire une société apaisée après la catastrophe causée par les consciences artificielles. Quand l’une d’elles revient d’un long exode spatial, la peur d’une nouvelle apocalypse se manifeste chez les héritiers des premiers survivants. Accompagnée d’un passager, elle prétend que sa volonté est de protéger l’humanité. Qui croire ? La légende ou la machine ?
Motivés par leur soif de connaissances et l’apport d’un nouveau patrimoine génétique, les Résilients s’aventurent sur des territoires inexplorés et engagent leurs forces dans une épopée qui déterminera la survie de l’humanité.

Avec Resilient Thinking, Raphaël Granier de Cassagnac nous embarque dans l’ultime confrontation entre l’intelligence artificielle et l’humanité. Un roman d’action et de réflexion sur les conditions d’une survie presque utopique et d’un possible futur de nos relations à nos propres créations, qu’elles soient machines ou transhumaines.


Resilient Thinking, c’est, comme son titre l’indique, un récit sur la résilience de l’espèce humaine. Cette dernière est incarnée par cette communauté vivant sur l’île de Zanzibar, dans une paix relative suite à l’écroulement du monde. Cette société est organisée par le biais de sortes de castes, issus des premiers survivants de l’apocalypse, et chacune de ces castes est représentée par un individu (le dernier) dans le conseil qui régit la vie des Résilients.

A l’opposé, nous avons les Éternautes, membres de l’équipage du Vaisseau spatial Odysseus, qui sont eux très surpris de découvrir de la vie, aussi nombreuse, à l’extérieur des bulles ayant été jadis conçues pour protéger l’humanité du Virus qui la décimait. Face à leur perplexité, un des Éternautes est envoyé à Zanzibar pour établir un lien et comprendre comment le peuple Résilient a bien pu se former et survivre.

S’en suit donc une quête vers la vérité et une forme de combat : contre des acquis, contre des croyances, contre des consciences artificielles. Ce sont ces dernières, et la thématique du transhumanisme qui est au cœur de l’histoire de Raphaël Granier de Cassagnac. Avec son histoire, il met en garde contre les éventuelles dérives de la technologie, et nous fait remettre en question nos habitudes de consommation.

Quelques heures plus tôt, Salim a traversé la veille ville et pénétré dans le jardin en friche de Jamhuri, sous le regard intrigué des singes rouges. Le silence soudain, ou plutôt les échos de la cité filtrés par la végétation luxuriante, ont sacralisé l’instant, comme si le dernier astier remontait le temps sur la trace des Premiers. Lentement, respectueusement, il a emprunté le couloir aménagé dans le fragment de la jungle, jusqu’é l’antique bâtiment, jusqu’à l’aigle bleu déposé là, méthodiquement nettoyé, entretenu, repeint…

L’auteur fait un excellent de travail de wordbuilding et ses descriptions nous plongent aisément dans un Zanzibar luxuriant. Cependant, le nombre de personnages ayant leur mot à dire dans ce roman choral peut parfois déséquilibrer l’ensemble du récit et perdre un peu le lecteur, je pense que c’est le reproche principal que je pourrais faire à ce roman

J’ai apprécié tout l’aspect joyeux et positif qui se dégageait de cette lecture, le post-apocalyptique n’étant pas le sous-genre le plus connu pour transmettre ces émotions. Toutefois, ce même côté post-apocalytique aurait pu être un poil plus creusé et élaboré.

En résumé : L’auteur nous propose un récit de post-apo assez classique, mais bien réussi. Sa plume sert à nourrir ce récit et à nous plonger dans cette reconstruction et résilience. J’apprécie le ton positif et joyeux apporté à ce récit, ce qui est rare dans le genre.  A recommander pour une lecture divertissante


Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

Défi 2022

Cette lecture s’inscrit dans mon défi 2022 pour la catégorie 21 : Un récit choral. Il peut également être attribué aux catégories suivantes :

  • Catégorie 06 : Un livre récent : publié en 2021 ou 2022
  • Catégorie 24 : Un livre d’un auteur/autrice francophone
  • Catégorie 30 : Livre avec un voyage
  • Catégorie 35 : Livre avec une créature artificielle

8 réflexions sur “Resilient Thinking – Raphaël Granier de Cassagnac

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