Aqua TM – Jean-Marc Ligny [Kube #1]

Bonjour ! On se retrouve aujourd’hui pour l’inauguration d’une nouvelle « rubrique ».

J’ai récemment découvert Kube, une box littéraire qui vous propose, en remplissant un formulaire, de recevoir un livre sélectionné sur vos envies du moment par un libraire indépendant.

Pour la première fois (août 2021), j’ai été conseillée par Timothée qui m’a proposée une dystopie aux allures bien réelles.

AquaTM

Auteur : Jean-Marc Ligny

Paru aux Editions de l’Atalante en 2006 dans la collection La Dentelle du Cygne

Présente édition : Folio SF (2015)

Note : Cette chronique a été écrite avant la mise en ligne de mon blog, comme récit de lecture pour le groupe « Mordus de fantastique / science-fiction / fantasy« . La structure des prochaines chroniques sera très probablement variable 🙂 Mais comme les commandes suivantes vont arriver, j’avais quand même envie d’introduire ce premier bouquin !

4ème de couverture

2030. Alors qu’en Europe des dizaines de milliers de personnes meurent noyées sous les flots lâchés par une digue qu’un groupuscule terroriste a fait sauter aux Pays-Bas, en Afrique, la pénurie d’eau décime les populations. L’eau, enjeu de toutes les convoitises. L’eau, qui existerait en grande quantité à deux cent cinquante mètres de profondeur au coeur du Burkina Faso, peut-être le plus pauvre des pays les plus pauvres. L’eau, qu’Anthony Fuller, patron d’un consortium américain, va tenter de s’approprier au mépris de toutes les lois internationales.


Aqua est un roman dont les concepts et les thèmes sont intéressants (et qui font également écho à des sujets qui me tiennent à cœur et qui me passionnent : Ecologie, politique, géopolitique. Donc déjà, on partait bien. De plus, la lecture résonnait particulièrement avec les inondations et incendies subits ce début d’été, je m’imaginais très bien à quoi pouvait ressembler le désastre.

Dans ce roman, nous suivons trois personnages principaux : Anthony Fuller, directeur d’un consortium ; Laurie, une humanitaire français et Rudy, un sinistré hollandais. Nous suivons donc ces personnages dans leur périple pour exploiter la nappe phréatique découverte au Burkina Faso.

Ce que j’ai apprécié, c’est la réelle probabilité des évènements qui se passent dans le livre, ce n’est pas si inimaginable que cela nous arrive dans un avenir proche (livre pourtant publié en 2006). J’ai aussi paradoxalement bien apprécié les longueurs de cette histoire, qui appuie sur la langueur, la torpeur et la dureté de la situation.

Cependant, plus on avance dans le bouquin, plus je craignais la fin (et à raison). A un moment, sorti un peu de nulle part, l’auteur décide d’utiliser le folklore et spiritisme vaudou pour faire évoluer son histoire, au point même qu’un protagoniste de l’histoire devient une sorte d’Antéchrist, bof. Et malheureusement, mes craintes se sont réalisées. Je trouvais juste que cela n’avait pas sa place dans un bouquin de SF axé écologie et géopolitique.

En résumé : une histoire sympa, mais à la fin quelque peu décevante, mais aux accents d’écologie et géopolitique forts. Et en soi, le bouquin aurait pu être bien plus court.

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