Horizons obliques – Richard Blake

Celleux qui me connaissent savent que je ne consomme que peu de média axés sur le visuel (BD, comics, séries ou cinéma). C’est donc principalement la curiosité d’élargir un peu mes horizons, et avec la promesse d’un récit qui pourrait me plaire, que j’ai répondu favorablement à la proposition d’Urban Comics quant à l’envoi de cette BD. Je les en remercie.

Au menu : des dessins magnifiques, et des dimensions instables et fragiles.

Horizons obliques

Scénariste et dessinateur: Richard Blake (Traduction de Maxime Le Dain)

Paru aux Éditions Urban Comics, collection Grand Format Urban en avril 2024.

Pages : 160

4ème de couverture

Il y a plusieurs années, Jacob et Elena Armlen, un couple d’explorateurs, se sont retrouvés piégés dans une étrange dimension parallèle aux paysages insaisissables, à l’architecture changeante, peuplée d’entités malicieuses, laissant derrière eux leur fille en bas âge, Adley. Bien des années plus tard, Adley a grandi mais n’a jamais oublié ses parents. Dotée d’un pouvoir de clairvoyance et accompagnée de Staden, un robot à la sensibilité très humaine, elle se lance à leur recherche.


En 4044, Jacob et Elena, cartographes de leur état, disparaissent alors qu’ils étaient partis explorer une autre dimension afin d’en rendre une carte. Quelques années plus tard, leur fille, Adley, part à leur recherche. Elle sera accompagnée dans sa quête par une conscience artificielle, Stadlen. Toutefois, ce voyage de tous les risques leur réservera des surprises.

Le scénario est relativement classique, mais moins que je ne le craignais en début de lecture. Il se concentre principalement sur Adley « l’intuitive » (d’ailleurs, l’est-elle réellement ou est-ce forgé par son désir et devoir de retrouver ses parents ?) et sa relation avec Stadlen, l’intelligence « conscience » artificielle qui l’accompagne dans ses périples. Pas de faux pas ou d’incohérence au récit, bien que j’ai été un poil déçue par sa conclusion, malgré les ouvertures intéressantes qu’elle ouvre.

Ce qui m’a le plus époustouflée, c’est la capacité du dessin à se « tenir » comme seul récit. Les bulles de texte viennent bien entendu soutenir et approfondir le repos, mais j’ai eu cette sensation, tant le dessin est détaillé et évocateur, tant la structure narrative visuelle était solide, qu’il aurait pu raconter sans histoire sans cet appui.

L’univers graphique que propose Horizons obliques est riche, et c’est ce qui fait sa force (comme je l’ai dit, je ne suis pas une pro des BDs, mais je crois que c’est rassurant). J’ai également apprécié que soient inclus des ébauches, concepts et études en fin d’ouvrage.

Je le recommande si vous voulez en prendre plein les mirettes !

Merci aux éditions Urban Comics, et plus particulièrement à Anaëlle Kermorgant, pour l’envoi en service presse de ce titre.


Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

Cette lecture s’inscrit dans la complétion du Défi Lecture Imaginaire 2024 dans la catégorie P2D1 : Un livre avec une couverture qui brille.

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