Un roman étrange…

4ème de couverture

Bastien Regnault part à la recherche de Diane, sa sœur jumelle, dont la famille n’a plus de nouvelles depuis plusieurs mois. Des indices convergents le mènent très vite à la Défense. Le quartier d’affaires, chargé d’histoire, va, petit à petit, se dévoiler à lui, lui révélant un monde inconnu et souterrain, où, semble-t-il, officie une mystérieuse et très ancienne société secrète : la Panse.

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Secte ou regroupement d’illuminés altermondialistes (quoique, c’est presque la même chose) ? A vous de le découvrir.
Avec La Panse, Léo Henry nous fait découvrir les sous-sols glauques et sombres de Paris, et plus spécifiquement du quartier de la Défense, construction de béton abritant l’un des plus grands quartiers d’affaires au monde. Toutefois, les desseins réels (fictifs, évidemment, je l’espère) de ces énormes constructions, c’est Léo Henry qui nous les fait découvrir dans un thriller lovecraftien étroitement mené.
Le protagoniste principal, c’est Bastien, un trentenaire ou quadragénaire, qui vit d’eau fraîche et des aléas de la vie d’artiste. Séparé, son ex-femme et sa fille sont en Bretagne, et lui, vivote dans son appartement parisien. Bastien a une sœur, Diane, depuis longtemps émancipée de sa famille avec laquelle elle n’a que de maigres liens irréguliers. Au détour d’une conversation familiale, Bastien décide de prendre des nouvelles de sa sœur, qui s’avère donc portée disparue. Bastien se met à sa recherche, au risque, peut-être, de sa propre disparition.
La Panse est un roman étrange, je pense que de nombreux lecteurs s’accorderont sur cette définition. La Panse est aussi un roman qui nécessite de lâcher prise, et de ne pas avoir de réelle réponse ou conclusion à la fin de la lecture, si ce n’est « les mégalos et la drogue c’est mal », une conclusion simpliste et grossière je l’admets.
Léo Henry entretient néanmoins le mystère, donnant envie d’en découvrir plus, grâce à sa plume tantôt incisive, tantôt douce, faisant de ce jour roman, un thriller bien mené. Je me rends toutefois compte que les récits d’inspiration Lovecraftienne ne sont pas forcément pour moi. Je me réjouis cependant de découvrir Léo Henry dans un autre registre puisque son récit m’a tout de même globalement plu.

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Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

Cette lecture s’inscrit dans la complétion du Défi Lecture Imaginaire dans la catégorie M7C4, livre recommandé.