Hello tout le monde ! J’avais prévu la chronique d’un livre graphique aujourd’hui, mais comme je ne l’ai pas encore lu… je vous propose mon avis sur Metro 2033, lu en début d’année dernière. J’en ai un assez bon souvenir, et avais rédigé un avis sur Goodreads, ce qui me permet de vous proposer une chronique correcte, à défaut d’être nouvelle et solide. J’ai aussi envie de vous présenter ce livre, car je compte lire la suite de la trilogie en 2022 ! Notons aussi que ce roman s’est également hissé au top de mes lectures 2021.

4ème de couverture

2033. Une guerre a décimé la planète. La surface, inhabitable, est désormais livrée à des monstruosités mutantes. Moscou est une ville abandonnée. Les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain, où ils ont tant bien que mal organisé des microsociétés de la pénurie.
Dans ce monde réduit à des stations en déliquescence reliées par des tunnels où rôdent les dangers les plus insolites, le jeune Artyom entreprend une mission qui pourrait le conduire à sauver les derniers hommes d’une menace obscure… mais aussi à se découvrir lui-même à travers des rencontres inattendues.

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J’ai été totalement embarquée par ce roman qui m’a fait passer par une multitude d’émotions et qui m’a transportée dans les détours horrifiques du métro moscovite et de ses menaces.

Nous suivons Artyom, un jeune homme dans sa quête initiatique fortuite, dans les majestueuses stations du métro de Moscou où la population s’est réfugiée à la suite d’une apocalypse nucléaire. Artyom réside sur les extérieurs du système et doit amener un message à une personnage de la station de Polis, au cœur de cet amas de lignes. Il sera accompagné dans sa quêtes par des compagnons de voyages qui resteront plus ou moins longtemps. Dans ce voyage, il apprendra comment est la vie en dehors de la station natale, VDNKh et sera confronté à bien des aléas.

Je trouve que l’auteur fait un excellent travail dans ses descriptions de l’ambiance et de l’atmosphère oppressante qui règne des les stations de métro confinées. A tel point que mon cœur en battait à toute allure par moments, surtout dans les scènes un peu horrifiques ou à haute tension. Le lecteur comprend rapidement les divers enjeux auxquels les protagonistes, et la société de manière générale, sont confrontés.

Un aspect que j’ai trouvé intéressant sont le fait que des stations ou parfois des lignes sont soumises à des régimes variables. Passant du néo-nazisme au néo-communisme, par des stations destinées aux « érudits ». Une fois encore, l’auteur décrit bien et avec subtilité les dynamiques sociales représentées.

Cependant, comme beaucoup de romans, Metro 2033 souffre de quelques lenteurs inutiles en milieu de récit. Quant à la fin, bien que j’aurais apprécié qu’elle apparaisse plus tôt, je l’ai appréciée.

Finalement, un point fort de ce premier tome est sa capacité à faire un excellent one-shot, sans nécessiter de lire la suite de la trilogie. Je vais le faire par simple curiosité (et parce que j’avais trouvé les tomes 2 et 3 chez mon bouquiniste).

En résumé : Je dirais que Metro 2033 est un bon roman de post-apo confiné, aux allures de thriller haletant. Le contexte du métro moscovite est intéressant, et j’ai beaucoup apprécié l’importance que prend les dynamiques sociales.

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Et vous, qu’en avez-vous pensé ?