Hello ! Première chronique de l’année avec ce roman. C’est ma réception Kube du mois de novembre (oui, j’ai un peu de retard sur ma lecture). Ce mois-ci, c’est à nouveau Laura qui m’a conseillée (pour le 3ème mois d’affilée). Je lui avais soumis la requête suivante : « Je souhaite un livre de longueur moyenne, oneshot qui soit une bonne introduction à la fantasy, sans être un classique incontesté« . Et c’est avec plaisir que j’ai découvert ma Kube, puisqu’elle contenait un livre de ma wishlist.
Mini disclaimer : Je ne suis affiliée d’aucune façon à Kube. Je paie pour le service et les livres reçus par ce biais pleinement de ma poche.
Je suis globalement très satisfaite de ma lecture, même si elle souffre des quelques lenteurs du récit.

La Fileuse d’Argent
Auteur : Naomi Novik (Traduction Thibaud Eliroff)
Paru aux Éditions Pygamion en janvier 2020 (VO parue en juillet 2020). Présente édition : J’ai Lui
Pages : 544
4ème de couverture
Déterminée à sauver sa famille du naufrage financier, Miryem reprend avec succès l’activité de prêteur de son père, mais elle attire rapidement l’attention du roi des Staryk, une créature effroyable qui exige d’elle l’impossible. Wanda, fille de ferme miséreuse aux prises avec un père violent et alcoolique, lutte pour sa survie et celle de ses deux frères. Et quoiqu’elle vive dans les ors du château, Irina connaît un sort à peine plus enviable : son père, le duc, entend la marier sous peu à un homme connu pour son extrême cruauté. Trois femmes, trois destins mêlés dans le blizzard surnaturel d’un hiver qui menace de geler toute vie sur son passage.
La fileuse d’argent fait partie de ces bouquins dont j’avais beaucoup entendu parler et qui avaient attisés ma curiosité. Cette dernière avait aussi été nourrie par un titre que je trouvais plaisant et une superbe couverture pour sa version poche. Bref, j’étais heureuse de le recevoir.
Le récit se déroule dans un monde fictif aux forts accents de taïga sibérienne, où les hivers sont longs et durs, à l’image de la vie de ses habitants. Rapidement, la notion d’un éventuel univers parallèle survient, représenté par ses routes argentées disparaissant dans le Lithvas et ses animaux, précieux, à la fourrure blanche. L’histoire est nimbée dans la mythologie slave et les contes des frères Grimm, tant sur le fond que sur les croyances des personnages du récit. Malgré sa dureté évidente, j’ai trouvé l’univers très doux à côtoyer durant ma lecture.
Un récit choral mené par trois jeunes femmes puissantes
La force de ce roman est ses personnages principaux, trois jeunes femmes puissantes à leur manière, et qui évitent de peu les clichés qui sont propre à leur genre dans les récits de Fantasy. Peut-être est-ce le roman est écrit par une femme ? J’ai apprécié suivre des héroïnes fortes et affirmées, sans toutefois être lisses. Les protagonistes secondaires eux aussi étaient pleins d’aspérités plaisantes, nourrissant le propos du roman.
Une fantasy légère
Un des points forts du roman, selon moi, est la justesse avec laquelle les éléments de Fantasy sont présents. L’univers n’est pas trop lourd, les personnages et la mythologie ne sont pas en surnombre et de plus, la mythologie n’est pas fictive, permettant au lecteur de se rattacher à des éléments déjà connus.
Quelques lenteurs
Rares sont les ouvrages qui peuvent être qualifiés de « parfaits », et comme souvent, le bat blesse au niveau du rythme du récit. Si j’ai dévoré la première moitié du roman sans m’en rendre compte, le tiers suivants s’est étiré, à l’image de la notion du temps des Staryk. Finalement, dans son dernier cinquième, le roman a battu son plein pour mener le lecteur vers une fin délicate, qui pour ma part m’a plu.
En résumé : Naomi Novik nous propose un roman de fantasy léger et agréable ancré dans la dureté des hivers sibériens, contradiction intéressante avec la douceur du récit. Elle ancre également son récit dans le folkore et la mythologie slave. Cependant, quelques lenteurs nuisent à l’équilibre général du roman.
Et vous, qu’en avez-vous pensé ?
Défi 2022
Même s’il ne s’inscrit pas dans mon défi 2022, puisque commencé le 28 décembre (et terminé le 4 janvier), j’estime que roman correspond aux catégories suivantes :
- Catégorie 13 : Un livre dont l’un des protagonistes principaux est un enfant ou adolescent
- Catégorie 16 : Un livre avec une héroïne
- Catégorie 21 : Un récit choral
- Catégorie 28 : Un livre primé – Prix Locus du meilleur roman de Fantasy en 2019
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Un peu de musique ?
J’écoute souvent un peu de musique lorsque je lis, notamment pour me couper du monde extérieur et me plonger un peu plus dans le récit. Et pour cette lecture, j’ai trouvé cette playlist dédiée :
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Pas forcément très tentée par ce livre (et pas seulement parce que je viens de lire l’avis de Zoé). Je pense que ça ne matchera pas avec moi
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Je peux tout à fait comprendre pourquoi ! Au final, les goûts et envies sont propres à chacun, et c’est cool de savoir ce qu’on apprécie et ce qu’on apprécie moins ^^
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On est d’accord je vois 😁. J’aime beaucoup le style de l’autrice, mais dans les deux romans que j’ai lu d’elle, il y a toujours un moment où ça traîne en longueur 😆.
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Bah pour le moment, j’ai bien envie de lire d’autres de ses univers, mais en même temps, j’ai pas ce truc qui m’attire, peut-être les lenteurs ^^
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