Les Affamés du crépuscule, tome 1 – Gwendolyn Willow Wilson, Chris Wildgoose

Premier de six volumes (si le découpage reste le même que la VO), ce premier tome des affamés du crépuscule met en place l’aventure, le récit, d’une alliance inédite entre les humains « rémanents » et les orcs.

Les Affamés du crépuscule, tome 1

Scénariste : Gwendolyn Willow Wilson
Illustrateur : Chris Wildgoose
Coloriste : Msassyk
Traduction : Lucille Calame

Paru aux Éditions Delcourt, collection Contrebande en juin 2024.

Pages : 176

4ème de couverture

Sur cette terre en voie d’extinction, seuls les humains et les Orcs ont survécu. Ces ennemis mortels luttent pour le territoire et pour le pouvoir, mais vont cependant devoir accepter une alliance fragile pour résister à un nouvel ennemi commun, les Vangol. Pour cela, il va leur falloir désapprendre une vie d’antagonismes et joindre leurs forces.


Le continent se meurt forçant humains et orc à s’aventurer sur le territoire « adverse » afin d’essayer de continuer à subsister, renforçant les tensions entre les deux factions. Pour ne pas améliorer la situation, une menace mortelle, celle des Vangol, surgit et décime orcs et humains rémanents lors d’attaques éclairs. Afin de garantir leur survie, la dynastie orc des Grivork va s’allier à un groupe de rémanents afin de faire face à leur nouvel ennemi commun. Loin de plaire aux autres dynasties, cette alliance et amitié fragile va être mise à mal rapidement.

Il s’agit définitivement d’un tome introductif dans lequel nous apprenons à connaître le groupe d’humains, principalement représenté par Cal, un orphelin bâtard, et par la guérisseuse orc, Tara, « prêtée » afin de les accompagner dans leur route et leurs premiers combats contre les Vangol. Tome introductif oblige, le groupe disparate va passer pas mal de temps sur la route, en essayant de s’apprivoiser et de se défaire de leurs préjugés respectifs.
Je regrette que l’enjeu que représente la menace ne soit pas plus accentué, il aurait pu alors contrebalancer un scénario que j’ai trouvé un peu facile à ce stade. J’espère que les tomes suivants seront un peu plus fournis en ce regard. L’univers est également standard avec son accroche dans un univers de high/heroic fantasy (présence d’humains, orcs ; mentions d’elfes, nains ; menace/ennemi commun).

Le dessin est beau et précis, même s’il ne m’évoque pas forcément grand-chose. J’apprécie les choix colorimétriques pour différencier le ton, le sujet des planches. J’apprécie également l’usage de différentes formes de bulles pour marquer le système narratif dual présent dans cette bande dessinée.
Un dernier mot encore sur la bonne facture de l’objet-BD ensuite. Il est très appréciable, et plutôt rare de mon expérience, d’avoir un ruban marque-page intégré à l’objet.

En résumé : Un premier tome introductif et un poil décevant en regard de son scénario. Les dessins sont beaux, l’objet également. J’espère que les tomes suivants apporteront plus de tension narrative !

Titre reçu dans le cadre d’une opération Masse critique pour laquelle je remercie les éditions Delcourt ainsi que Babelio.


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Cette lecture s’inscrit dans la complétion du Défi Lecture Imaginaire 2024 dans la catégorie P7D2 : Un livre avec une scène de baston / bataille.

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2 réflexions sur “Les Affamés du crépuscule, tome 1 – Gwendolyn Willow Wilson, Chris Wildgoose

  1. « d’avoir un ruban marque-page intégré à l’objet » : j’en vois parfois sur des BDs vraiment volumineuses mais c’est vrai que ça reste rare.

    Et c’est donc là que je me rends compte que cette BD fait quand même 176 pages, ce qui donne beaucoup moins envie de trouver des excuses au fait que le scénario soit assez basique. =/

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