Je ne sais pas si c’est réellement intéressant, ou pertinent de débuter une chronique en disant d’un titre qu’on ne sait pas trop ce qu’on va en dire. Légendes & Lattes en fait partie. Il a délivré ce que j’en attendais : un excellent moment de détente et de douceur.

Notons également que la raison première qui m’a fait le choisir, outre les bons retours généraux, c’est en raison de sa traduction par une copine, Stéphanie Chaptal, également connue sur la blogosphère comme Outrelivres.

4ème de couverture

Viv, une orc mercenaire au passé sanglant, décide de changer de vie. À l’aide d’une légendaire pierre censée lui apporter la bonne fortune, elle se lance dans une entreprise audacieuse : la création d’un café. Un pari risqué, car dans la ville de Tuine, les elfes, lutins et autres ratelins ignorent tout de ce breuvage peu ragoûtant. Et lorsque les hommes de main du Madrigal, la mafia locale, viennent s’en mêler, et que l’un de ses anciens compagnons d’armes rôde alentour, Viv sait d’expérience que son aventure ne se déroulera pas sans embûches…
Aux côtés d’une succube très perspicace, d’un hobgobelin mutique et de divers alliés improbables, Viv devra réussir à se tailler une place dans un monde qui lui est inconnu, tout en protégeant coûte que coûte ce qui compte le plus pour elle.

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Dans ce roman, nous suivons Viv, une Orc mercenaire qui, lassée de son train de vie sanglant, décide de laisser ce pan de son existence derrière elle et de tout recommencer à zéro, de faire table rase sur un passé. Dans une petite ville, Tuine,  où elle ne connait personne, et où personne ne la connait, elle décide d’ouvrir un café : Légendes & Lattes. Petit problème ? Personne n’y connaît le café , « des grains à l’eau », un exotisme ramené d’une ville plus lointaine et plus cosmopolite.

Ils l’appelaient un café. Les gens étaient simplement assis là à en boire dans des petites tasses de céramique. Il fallait que j’essaye, et… c’était comme boire le sentiment d’être serein. D’avoir l’esprit en paix.

Ce titre, c’est une tranche de vie, où nous voyons Viv créer des liens plus ou moins amicaux avec ses voisins. C’est une histoire sur la tolérance. C’est l’histoire de la création d’une famille, celle que l’on choisit. Le roman s’amuse également des contrastes et des stéréotypes pour s’en affranchir. Une Orc, massive et bourrue, dans un environnement plutôt délicat. Une succube, qui n’a de démonique que son caractère et sa verve, piquants.

C’est un récit où finalement, il ne se passe pas grand-chose (ce qui peut donc être rédhibitoire pour une partie du lectorat), car l’histoire se concentre sur la création et le développement du café, permettant par ailleurs la rencontre avec les personnes secondaires : Cal, le bâtisseur (et mon chouchou), et Bouton, le pâtissier (et je comprends pourquoi il est catégorisé par beaucoup comme un livre qui donne faim).

C’est doux, c’est tendre. Le récit reste toutefois agrémenté d’un peu de tensions : quel est le vrai pouvoir de cette pierre légendaire ? comment se passsera la relation avec la mafia ? que réserve le futur ?

Alors non, ce n’est pas un coup de cœur. Mais c’est un livre qui fait du bien, qui fait prendre le temps, et qui est reposant. Et je pense que l’on a tous besoin de ça par moments. Ca se lit vite, ça se lit bien, ça se savoure. Je me réjouis de lire la préquelle, Bookshops & Bonedust, qui devrait paraître prochainement en français, pour replonger dans la douceur de cet univers.

J’ai d’ailleurs testé et approuvé la recette des boutonnets, dont vous pouvez retrouver quelques images de la réalisation ci-dessous.

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Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

Cette lecture s’inscrit dans la complétion du Défi Lecture Imaginaire 2024 dans la catégorie P7D1 : Un livre que vous pourriez offrir à l’un de vos parents